Au début de sa vie professionnelle, Théa Rojzman a travaillé dans les milieux éducatifs, scolaires ou spécialisés.
Parallèlement, elle a fait des études de philosophie jusqu’en maîtrise et a développé plusieurs activités artistiques.
Elle s’est ensuite formée pendant trois ans à la Thérapie Sociale, créée par son père Charles Rojzman et a pu travailler à ces côtés durant plusieurs années. Ensemble, ils ont écrit deux ouvrages : « C’est pas moi, c’est lui. Ne plus être victime des autres » (essai, aux éditions JC Lattès, 2006) et « La Réconciliation » (roman graphique/bande dessinée, aux éditions JC Lattès, 2007). Elle a par ailleurs signé de nombreuses chroniques BD dans la revue « Non-violence Actualité ».
Actuellement, Théa Rojzman est auteure de bande dessinée à part entière et réalise des livres qui interrogent et explorent les souffrances humaines, les difficultés relationnelles, la violence, la vie psycho-sociale et l’éducation…
Bibliographie
Sages comme une image, bande dessinée, éditions Les Enfants Rouges (2010).
Le Carnet de rêves, bande dessinée, éditions La Boîte à Bulles (2009).
La Réconciliation, avec Charles rojzman, bande dessinée, éditions JC Lattès (2007). C’est pas moi, c’est lui. Ne plus être victime des autres, avec Charles Rojzman, éditions JC Lattès (2006)
Site internet de Théa Rojzman
Article(s) de cet auteur
Publié le 16 janvier 2014.
Le rôle de l’école Après la révolution culturelle des années 70 et l’apparition des premiers principes issus des pédagogies nouvelles, on a nourri l’illusion que nombre d’expériences innovantes ayant été « essayées », celles-ci seraient la cause des grandes difficultés que rencontre l’école. Ce qui en réaction a suscité un discours arguant du rôle exclusivement "académique" de l’école : « L’école est là pour transmettre un savoir, point final. Les enseignants ne sont pas des éducateurs, ce n’est pas leur rôle , à chacun sa place, à chacun son rôle. On ne va pas faire le boulot de l’assistante sociale ou de l’éducateur spécialisé ! Si (...)
Publié le 23 mars 2013.
Longtemps, l’insécurité dont se plaignaient les habitants de certains quartiers a été ramenée à un ressenti ou à un fantasme qui faisait douter de sa réalité. L’insécurité n’est pas réelle, disait-on, c’est une vision du monde, notamment celle de « petits Blancs » aigris et racistes qui rêvent de pratiquer l’auto-défense et de s’organiser en milices. Mais, peu à peu, il a fallu se rendre à l’évidence, l’insécurité n’était pas pure imagination. Dans les années quatre-vingt-dix, elle devient d’ailleurs la première préoccupation des Français. Elle l’est toujours aujourd’hui. La crise économique est une des causes les plus souvent évoquées (...)
